Les pourtours de l’étang de la Gravière regorgent de fourrés et de zones plus ouvertes.
Dans ces deux types d’habitat se développe une végétation variée.
Chez nous, toute plante indigène a été consommée au moins une fois dans le passé.
Sur l’ensemble de notre flore, plus de 90 % des espèces ont eu ou ont encore un usage pour l’homme. Pendant des milliers d’années, nos ancêtres ont testé le goût et les effets, par l’application sur la peau notamment, des plantes qui nous entourent.
Du résultat dépendait l’usage, tantôt vomitives ou létales, elles étaient utilisées comme poison ou, à faible dose, comme médicament.
D’autres étaient bénéfiques, comme l’ortie, plante reminéralisante et vivifiante qui stimule la production de globules rouges et qui était jadis abondamment utilisée dans la vie de tous les jours.
Outre les vertus réelles, bonnes ou mauvaises, de certaines plantes, il y a celles qui sont liées à la superstition,
à la magie blanche ou noire.
Sur les berges de l’étang s’étendent quelques massifs d’un roseau appelé « massette ».
On reconnaît cette espèce à l’aspect de son inflorescence, un large épi dressé sur une
tige et qui désagrège en hiver sous un aspect cotonneux.

Au sens large, une roselière est un regroupement de grandes plantes semi-aquatiques dont les racines se développent
directement dans l’eau. Ce genre de massif constitue en lui-même un habitat particulier pour un bon nombre
d’oiseaux.
En effet, certains petits passereaux comme les rousserolles y nidifient, car ils y trouvent un abri sûr contre la prédation.
La densité des plantes en place et surtout l’isolement des berges par l’eau de l’étang jouent un rôle comparable aux douves des anciens châteaux médiévaux. On peut aussi rencontrer aux abords de la Gravière une autre espèce de
roseau. Le « roseau commun » est plus élancé que la massette et présente l’aspect d’un bouquet de grandes
plumes d’autruche. Il est également moins exigeant en eau et n’hésite pas à s’installer dans des endroits spongieux.
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Un endroit de vie, de passage, de halte et de repos, bon nombre d'oiseaux trouve en la Gravière un lieu où
il fait bon vivre ou une simple étape accueillante lors de leur migration.
Broussailles, petits massifs boisés, plage de roseaux mais aussi une grande étendue d’eau centrale sont quelques exemples de la diversité des habitats sur le site.
Pour observer les oiseaux, le passionné de nature que l’on nomme « naturaliste »
s’équipe d’une bonne paire de jumelles et de patience.
Il se poste tranquillement dans un observatoire ou sur un des pontons aux abords
de l’étang et observe, dans le plus grand calme, l’avifaune (faune des oiseaux) qui se présente à lui.


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La biodiversité
La biodiversité est la contraction des mots ‘biologie’ et ‘diversité’. La diversité signifie la variété. La biodiversité est donc la diversité de tous les organismes vivants : les animaux, les plantes, les champignons et
les micro-organismes.
La biodiversité, qui est indispensable à la vie sur terre, est la variété de faune et de flore, qui tient tout à la fois au patrimoine génétique des plantes et des animaux et à la diversité culturelle.
La flore
Toutes les plantes qui poussent sur la terre et dans les mers constituent la flore.
La faune
Lorsqu'on veut désigner tous les animaux, du plus petit au plus grand, qui vivent dans un pays
Faune et flore
la biodiversité correspond à l'ensemble de la diversité du monde vivant. Elle englobe la faune et la flore, c'est-à-dire la totalité des
formes que prennent les êtres vivants (animaux, végétaux, micro-organismes) au sein des environnements dans lesquels ils
évoluent et se multiplient.
La faune et la flore sont interdépendantes. La faune est essentielle à la survie de nombreuses espèces de plantes, certaines d'entre
elles étant entièrement dépendantes d'un unique insecte pour leur pollinisation et donc leur reproduction.
L'étang de la Gravière Brock, c'est biodiversité, faune et flore


La roselière
L'île aux oiseaux
Une mare au naturel
Le long du petit caillebotis qui serpente dans la partie nord de la Gravière, vous trouverez une multitude de
petits plans d’eau peu profonds et marécageux.
Ce genre de milieu est propice à l’épanouissement de toutes sortes de créatures typiques des mares.
Ainsi libellules et demoiselles pullulent, tandis que crapauds et grenouilles coassent et chassent d’autres insectes tapis dans la végétation.
Une mare équilibrée et accueillante n’est pas qu’un trou rempli d’eau,elle doit posséder des plantes aquatiques de fond et de surface, des pierres, des branches servant de caches pour la faune.
En effet, une mare est un lieu sauvage où la loi du prédateur domine : « le gros mange le petit ».
Les poissons rouges n’y ont donc pas leur place car ces poissons exotiques sont de vrais exterminateurs de la vie aquatique. Ils dévorent tout : larves d’insectes, œufs de grenouilles, libellules et d’autant plus si les proies
ont peu d’endroits où se cacher.

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Une vie aquatique
Au fil du temps, la piscifaune s’est développée dans le grand plan d’eau de la Gravière.
On y trouve de gros poissons de fond comme des brèmes et des carpes qui, de leur bouche protractile (aspirante),
fouilles la vase de
l’étang pour y trouver quelques mollusques ou de débris végétaux.
Ailleurs, à proximité des berges et tapie dans la végétation aquatique, rôde une ombre fusiforme celle du brochet.
Ce grand prédateur guette l’insouciant poisson qui aura l’audace de s’aventurer trop près de lui.
Quelques reflets miroitent sous l’eau, en surface une onde circulaire se propage lentement !
Ce sont là, les seuls signes furtifs d’une bane de perches chassant l’insecte pris dans les flots.


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Le castor européen a totalement disparu à la fin du 19 ème siècle sous l’influence de fortes pressions anthropiques.
Près d’un siècle plus tard, il est de retour en Wallonie. Plusieurs explications sont aujourd’hui avancées par les différentes parties qui s’opposent dans ce combat pour ou contre le retour du plus gros rongeur d’Europe.
Le castor
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Des plantes aux mille usages