Chronologie intégrée de la sidérurgie liégeoise et du site de Chertal
1842–1914 : Origines et expansion
1842 : Après la mort de John Cockerill, création de la Société anonyme John Cockerill. Elle devient rapidement l’une des plus puissantes entreprises mondiales, exploitant fer, charbon, acier et machines.
1914 : La Première Guerre mondiale provoque un arrêt brutal. L’occupant démantèle les outils, certains sont expédiés en Allemagne.
1950–1960 : Constitution du pôle liégeois
Années 1950–1960 : La SA Cockerill rachète plusieurs entreprises sidérurgiques et minières locales, consolidant un pôle industriel liégeois.
1963 : Construction du site de Chertal par Espérance-Longdoz : aciérie LD-AC et laminoir à chaud. Un haut-fourneau était prévu mais ne fut jamais construit.
1960–1980 : Apogée et organisation
Fonte acheminée : La fonte liquide est acheminée depuis les hauts-fourneaux de Seraing et Ougrée, distants de 22 km, via les célèbres wagons-thermos (poches-torpilles).
Traversées quotidiennes : Chaque jour, des milliers de tonnes de métal en fusion traversent Liège sans accident majeur.
Production : Chertal devient un pilier du bassin sidérurgique liégeois, produisant des brames et des coils.
1981–1998 : Fusions et restructurations
1981 : Fusion des bassins liégeois et carolo avec Hainaut-Sambre → naissance de Cockerill-Sambre. L’État belge détient 80% du capital.
1983–1985 : Réorganisation drastique par Jean Gandois.
1988 : Gestion confiée à la Région wallonne.
1998 : Privatisation complète → intégration dans le groupe français Usinor.