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S'étendant à quelques kilomètres en amont de Visé, l'ile de Franche Garenne est l'une des toutes dernières iles de Meuse avant l'entrée du fleuve aux Pays-Bas. Faisant face au village d'Hermalle-sous-Argenteau, elle avait à l'origine une forme ovale et était nettement plus étendue qu'aujourd'hui. Elle fut exploitée dès le Moyen Age par les habitants qui y exerçaient leurs droits d'usage, notamment pour y pratiquer le pâturage, la cueillette ou encore le ramassage de bois. Plus tard, les prairies ont même été utilisées pour y blanchir le linge. Au début des années 1970, l'ile fut amputée des deux-tiers lors des travaux de construction de la liaison autoroutière Liège-Maastricht et l'aménagement du port industriel d'Argenteau, situés en rive droite de la Meuse. L'ile se présente actuellement comme une bande de terre longue de 640 m pour une largeur maximale de 55 m et une superficie de 2,8 ha. Les prairies d'antan ont fait place à une végétation ligneuse largement dominante, avec entre autres le saule blanc (Salix alba), l'aulne glutineux (Alnus glutinosa), le frêne élevé (Fraxinus excelsior), l'érable sycomore (Acer pseudoplatanus). Quelques espaces ouverts subsistent néanmoins, en particulier dans la partie sud de l'ile. Paradis ornithologique à une époque, le site a perdu de son intérêt mais il garde une valeur patrimoniale et biologique importante. Des plantes comme la sagittaire (Sagittaria sagittifolia) et le nénuphar jaune (Nuphar lutea) poussent encore à ses abords et diverses espèces d'oiseaux y sont régulièrement contactées, parfois en nombre, tels que le martin-pêcheur d'Europe (Alcedo atthis), le harle bièvre (Mergus merganser), le fuligule morillon (Aythya fuligula), le grèbe huppé (Podiceps cristatus), le grèbe castagneux (Tachybaptus ruficollis) et bien d'autres. L'ile de Franche Garenne est propriété de la commune d'Oupeye. Elle ne bénéficie d'aucun statut de protection et, contrairement à la noue du Hemlot toute proche, elle n'a pas été reprise dans le réseau Natura 2000.
Site unique en basse-Meuse situé en rive gauche de la Meuse, portion du fleuve à l'aval du pont autoroutier et se prolongeant jusqu'au pont de Hermalle-sous-Argenteau. Ce endroit comporte notamment deux îles (île Aux Corbeaux et île de Franche-Garenne), un ancien bras de Meuse (le Hemlot) constitué de 3 zones, un ancien chenal de navigation conduisant à l'écluse aujourd'hui disparue et quelques centaines de mètres de berges.
Depuis le Moyen Age, l'île était un terrain où les habitants d'Hermalle et d'Argenteau pouvaient exercer communautairement des droits d'usage. Ces droits (pâturage, ramassage du bois, cueillette, etc.) étaient accordés par le seigneur d'Argenteau, propriétaire de l'île, moyennant des redevances diverses. Après 1789, les privilèges des seigneurs féodaux furent abolis et l'île fut laissée aux habitants d'Argenteau et d'Hermalle qui l'exploitèrent de différentes façons : on y fit paître les vaches et chevaux que l'on amenait en barque, on loua des places pour blanchir le linge, on mit les noix en vente… Pendant la guerre 1914-1918, les Allemands abattirent les noyers pour en faire des crosses de fusil. Au milieu des années '70, l'île fut amputée des deux tiers de sa superficie dans le cadre des travaux de l'autoroute E25. En face de l'île se trouve un des endroits les plus surprenants et pittoresques de la commune : le Hemlot. A Hermalle-sous-Argenteau, sur la Meuse, on peut découvrir la plus grande île naturelle de la Basse-Meuse située entre les rives d'Argenteau et d'Hermalle-sous- Argenteau, face au Hemlot, site Natura 2000
L' ILE DE FRANCHE - GARENNE
La Frayère du Hemlot biotope exceptionnel du milieu naturel oupéyen. Le Hemlot, tirerait son origine de la langue germanique, hemelote signifiant terre marécageuse. C'est sans conteste l'un des sites le plus intéressants du territoire d'Oupeye, sur le plan écologique. C'est un site protégé, classé Natura 2000. d'une superficie d'un peu plus d'un hectare. Cet ancien bras de Meuse, constitué de trois petits étangs bordés d'arbres, représente une valeur biologique exceptionnelle. En ce qui concerne la faune il est une des rares frayères en bord de Meuse liégeoise et constitue une réserve ornithologique remarquable. L'endroit est régulièrement fréquenté par les mouette, hérons, cygnes, foulques, différentes espères de canard et d'oies, sans oublier les grands cormorans, particulièrement abondants dans le région. Si la chance vous sourit, vous ferez la connaissance du majestueux martin-pêcheur. Quant à la flore, la végétation du plan d'eau se compose de cornifles épineux et de nénuphars jaunes, surtout présents dans les endroits le plus ensoleillés. La végétation littorale comprend des roselières et des massettes à larges feuilles. Parmi les arbres, se distinguent surtout les essences des lieux humides : saules, aulnes,…. La disparition du barrage d'Hermalle-sous-Argenteau a provoqué un manque de courant d'eau lequel a engendré un envasement anormalement important de l'ensemble du Hemlot. Afin de sauvegarder ce site, des techniques spéciales permettant de lutter contre l'envasement doivent être mises en place.
Le Hemlot est un ancien bras de la Meuse situé entre Liège et Visé, en rive gauche du fleuve, juste en amont du village
de Hermalle-sous-Argenteau. Existant déjà au 18ème siècle, il se présente actuellement comme un plan d'eau allongé dans
un axe sud-nord sur une longueur de près de 700 m pour une largeur maximale de 40 m et une profondeur de 1 à 2 m.
Le contact avec la Meuse est toujours assuré en amont comme en aval par des pertuis. Depuis deux décennies, le site
subit un envasement important et ses eaux s'avèrent contaminées par divers polluants, dont des métaux lourds.
Fréquenté par les pêcheurs et les promeneurs, il comprend des parties plus ou moins anthropisées, surtout les berges
en contact avec les habitations et jardins, et des secteurs plus sauvages. En dépit de l'appauvrissement généralisé
de sa flore et de la dégradation des habitats avec envahissement progressif par les espèces exotiques, la noue du Hemlot
conserve une végétation particulièrement intéressante. Les feuilles du nénuphar jaune (Nuphar lutea) y couvrent de
vastes portions de la surface de l'eau, tandis que les herbiers aquatiques de cornifle (Ceratophyllum demersum) sont
remarquablement développés, constituant un habitat Natura 2000 d'intérêt communautaire. Quant aux berges, elles sont
essentiellement boisées dans la moitié amont (sud) et ailleurs, principalement occupées par un groupement herbacé
apparenté à la mégaphorbiaie nitrophile, plus localement par des franges de cariçaies ou d'autres hélophytes comme
la baldingère (Phalaris arundinacea), la glycérie aquatique (Glyceria maxima) ou encore le faux-riz
(Leersia oryzoides). La faune ne semble comporter aucun élément exceptionnel mais plusieurs espèces d'intérêt
communautaire y sont signalées tels que le martin-pêcheur d'Europe (Alcedo atthis) et la bouvière (Rhodeus sericeus).