Ces travaux de collecte, réalisés essentiellement en rive droite de Meuse et en rive gauche du canal Albert,
ont été étudiés par les services techniques de l'A.I.D.E. La station fonctionne 24 heures sur 24 et est exploitée par le personnel de l’A.I.D.E.
Elle est alimentée en énergie électrique par deux lignes HT distinctes et dédiées provenant de la sous-station de Lixhe à Visé, elle-même alimentée par de nombreuses sources de production.
Nonobstant cette sécurisation, des batteries de secours permettent le maintien d’une alimentation continuée des organes essentiels et de la téléconduite des installations. Des automates et de nombreux capteurs assurent l’automatisme complet des installations et la transmission des alarmes et défauts constatés vers le dispatching central de l’A.I.D.E. installé à Saint-Nicolas.
C’est à partir de la station d’épuration de Liège-Oupeye que sont exploités tous les ouvrages de son bassin technique, ceux-ci étant par ailleurs reliés entre eux par un réseau propre de fibres optiques.Ce réseau autonome permet d’assurer une gestion technique permanente et centralisée de l’ensemble des ouvrages et équipements de la configuration d’assainissement, voire de prévoir des interactions entre stations de pompage et station d’épuration par exemple.
Les installations s'étendent sur un peu plus de 13 hA. Elle a une capacité maximum de 3,6 m³/seconde (1,8 m³/seconde nominal et 8 m³/seconde de traitement simplifié par temps de pluie). L'eau est remontée de 15 mètres avant de subir un dégrillage et un dessablage/déshuilage.
Ces opérations sont confinées dans des bâtiments et les effluves odorantes sont traitées dans trois tours de lavage (acide sulfurique, javel, soude). L'eau subit ensuite un traitement biologique dans quatre grand bassins circulaires.
En l'absence d'oxygène au centre, avec oxygénation en alternance à l'extérieur.
À la sortie, du chlorure ferrique est ajouté à l'eau avant sont entrée dans six grands bassins de décantation. Une partie des boues est recyclée dans les quatre bassins précédents, le reste est concentré par centrifugation sous le bâtiment principal. Elles sont actuellement incinérées, mais une valorisation (avec ajout de chaux) est prévue en agriculture.
Le bâtiment principal, particulièrement soigné, a une vocation pédagogique et comporte une salle de projection de 150 places.
La station emploie 16 personnes. Les travaux de construction ont démarré en mai 2004 sur des terrains acquis en 1993 et elle a été mise en service fin 2007.
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Le principe de l'épuration
La nouvelle station d'épuration des eaux à Oupeye, inaugurée en novembre 2007, est située sur les rives (gauche) du Canal Albert.
Il s'agit de la plus grande station d'épuration d'eaux usées de Wallonie; elle traite les eaux usées de tout ou partie des communes
d'Ans (Ans), Beyne-Heusay, Blégny (Saive), Fléron (Retinne), Herstal (tout Herstal sauf Liers), Liège (Liège, Bressoux, Glain, Jupille, Wandre), Oupeye, Soumagne (Evegnée-Tignée) et Visé (Argenteau, Cheratte, Richelle),
grâce à un bassin technique de 116 km² s'étendant, dans la vallée de la Meuse et ses affluents, du pont-rail du Val-Benoît jusqu'à hauteur
du village d'Hallembaye.
La population résidant dans le bassin technique est d'environ 250 000 habitants mais la pollution, mesurée aux débouchés de quelques 50 rejets recensés, s'élève à 446 500 habitants, reflétant ainsi l'activité sociale (écoles, hôpitaux, administrations, etc.)
et économique de la Cité ardente et des communes avoisinantes. (un écolier compte pour l/10e d'habitant, une vache pour 10 habitants).
La collecte des eaux usées dans le bassin technique vers la station d'épuration a nécessité la construction de ± 33 km de collecteurs et conduites ainsi que de 7 stations de pompage importantes qui assurent la reprise des eaux usées vers la station d'épuration de Liège-Oupeye.











Station d'épuration en images
Inauguration la station d'épuration d'Oupeye.
Elle a été conçue pour épurer les eaux usées d'une grande partie de l'agglomération liégeoise.
La Banque Européenne d'Investissement était présente à cette occasion : elle a signé un nouveau prêt de 400 millions d'euros, au bénéfice de la Société Publique de Gestion des Eaux, pour l'aider à réaliser ses missions
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